Archive for mars, 2011
mod_pagespeed pour apache mise à jour – update
Un petit post rapide pour dire qu’une nouvelle mise à jour avec correction de bugs vient de paraître, je vous invite à faire la mise à jour sur votre machine si vous l’utilisez.
Comme j’ai déjà traité le sujet, je vous invite à lire ce POST si vous ne vous rappellez pas comment mettre à jour :
http://blog.inforeseau.com/2010/12/mettre-a-jour-module-apache-mod_pagespeed-sous-linux
Les infos sur la mises à jour ici :
http://code.google.com/p/modpagespeed/
et le changelog ici :
http://code.google.com/p/modpagespeed/wiki/ReleaseNotes
Il semble cependant que la page du wiki soit mise à jour un peu tardivement, les annonces pour les nouvelles versions sont généralement lisibles ici :
http://groups.google.com/group/mod-pagespeed-announce
Centos 5- Redhat, reconstruire un rpm depuis rpms – rpmbuild et installer openvpn
L’outil rpmbuild permet de construire un paquet RPM binaire depuis un RPMS ou bien depuis les sources de la plupart des programmes dont le source est disponible (et contenant un fichier « spec file », normalement SPEC ou program.spec ou/et program.spec.in).
Bien sûr on peut toujours télécharger une source, et l’installer à la main (configure, make, make install), mais cette méthode ne permet pas de prendre en compte le programme dans la gestion des packages installés, et donc, peut poser soucis lors par exemple de la résolution des dépendances ou encore lors de mises à jour.
Le(s) package(s) RPM généré(s) contenant les binaires est généralement placé après sa construction dans le dossier /usr/src/redhat/RPMS/_votre_architecture_/ (depuis une archive source, vous obtiendrez normalement un rpm de binaire et un rpm devel contenant les sources – selon l’option passée à rpmbuild).
Il est donc intéressant de pouvoir créer un paquet RPM depuis une source, afin de pouvoir l’installer comme un paquet du dépôt, et même, de le porter sur plusieurs installations, sans avoir à recompiler à chaque fois l’outil.
rpmbuild permet donc ceci. Je vous propose un exemple avec openvpn sous Centos-5.5, qui n’est pas présent par défaut et nécessite le passage par rpmbuild pour être installé (ou par l’ajout d’un dépôt tiers, mais ça n’est pas l’objet de l’article).
Exemple d’installation d’openvpn sur Centos 5.5 avec rpmbuild, depuis le rpms.
Tout d’abord nous devons installer les dépendances (en root) :
[bash]yum install rpm-build autoconf.noarch zlib-devel pam-devel openssl-devel gcc pkcs11-helper-devel automake doxygen[/bash]
Puis nous allons procéder à l’opération qui nous intéresse depuis le dossier /usr/local/src (en root) :
[bash]cd /usr/local/src
wget http://openvpn.net/release/openvpn-2.1.3.tar.gz
wget http://opnevpn.net/release/lzo-1.08-4.fr.src.rpm
rpmbuild –rebuild lzo-1.08-4.rf.src.rpm
rpm -Uvh /usr/src/redhat/RPMS/i386/lzo-*.rpm[/bash]
Sans pour autant ajouter le dépôt EPEL (que vous pourrez utiliser à l’occasion : http://fedoraproject.org/wiki/EPEL), nous allons en récupérer et installer 2 RPM pour les besoins de la cause :) :
[bash]wget http://download.fedora.redhat.com/pub/epel/5/i386/pkcs11-helper-1.07-2.el5.1.i386.rpm
rpm -Uvh pkcs11-helper-1.07-2.el5.1.i386.rpm
wget http://download.fedora.redhat.com/pub/epel/5/i386/pkcs11-helper-devel-1.07-2.el5.1.i386.rpm
rpm -Uvh pkcs11-helper-devel-1.07-2.el5.1.i386.rpm[/bash]
Puis construire et installer openvpn 2.1.3 précédemment téléchargé :
[bash]rpmbuild -tb openvpn-2.1.3.tar.gz
rpm -Uvh /usr/src/redhat/RPMS/i386/openvpn-2.1.3-1.i386.rpm[/bash]
Et voilà ! Nous voilà donc avec openvpn en version 2.1.3 avec SSL LZO1 EPOLL PKCS11 installé comme il faut sur notre Centos/Redhat !
Vous pouvez vérifier ceci en tapant au choix :
[bash]openvpn –version[/bash]
ou bien ceci :
[bash]rpm -qa|grep openvpn[/bash]
De manière générale il conviendra donc de toujours passer par un RPM pour l’installation d’un outil, afin de permettre le maintient des dépendances sur le système, ainsi que de permettre d’assurer les mises à jour avec la commande rpm -Uvh.
Ubuntu : pare feu ufw en ligne de commande – iptables frontend
Ubuntu est livré par défaut avec le firewall « UFW », qui signifie « Uncomplicated FireWall », et qui n’est autre qu’une interface simplifiée pour l’utilisation des capacités de filtrage de paquets « netfilter » du noyau linux.
L’interface « habituelle » pour manipuler netfilter est « IPTABLES » qui permet de mettre en place une configuration avancée du firewall.
UFW est donc une interface de configuration, qui utilise IPTABLES pour configurer netfilter (élément de filtrage des paquets réseau du noyau linux).
UFW permet une approche plus simpliste de la gestion de firewall, évitant ainsi aux novices de devoir trop perdre de temps pour la configuration de celui ci.
Basé sur cet article « https://wiki.ubuntu.com/UncomplicatedFirewall » je fais juste un tour rapide pour l’utilisation de ufw en ligne de commande. C’est comme toujours un mémo pratique auquel se référer en cas de doute.
Juste pour le dire, il existe une interface graphique pour la configuration de ufw qui s’appelle « gufw » que vous pouvez installer via la commande :
[bash]sudo apt-get install gufw[/bash]
(Menu système, Administration, Configuration du pare-feu)
Cette interface contient une option qui permet d’afficher les ports actuellement écoutés en TCP par les services installés sur la machine et les ports ouverts en UDP (menu édition puis Préférences : Enable listening report). C’est pratique pour identifier en gros ce qui est susceptible d’être ouvert pour permettre l’accès aux autres postes du réseau à es services. Attention cependant, on ne vois pas TOUS les éléments (le serveur SAMBA/SMB par exemple ne s’affiche pas la dedans), il reste pour ça la commande « netstat -tanpu » qui est bien plus précise.
Dernier point concernant l’interface graphique, si vous modifiez les règles en ligne de commande, il faut quitter puis relancer l’interface graphique pour voir les règles modifiées.
Comme dans l’exemple donné en lien, voici comment démarrer le firewall :
On autorise la connexion en SSH :
[bash]sudo ufw allow ssh/tcp[/bash]
On active les logs du firewall (qui vont par défaut dans /var/log/ufw.log :
[bash]sudo ufw logging on[/bash]
On active le firewall :
[bash]sudo ufw enable[/bash]
On affiche son état :
[bash]sudo ufw status[/bash]
Ceci va afficher les règles appliquées dans ufw.
Si vous souhaitez autoriser par exemple les partages SAMBA (CIFS/partage windows) sur UFW il vous faudra alors ouvrir les ports suivants :
[bash]sudo ufw allow 137/udp
sudo ufw allow 138/udp
sudo ufw allow 445/tcp[/bash]
Voilà qui rendra votre serveur samba visible si vous en avez un :)
Par défaut, UFW laisse tous les flux sortants autorisés, tous les flux rentrant interdits.
UFW applique un ensemble de règles de base dans IPTABLES qui sont utilisées pour appliquer les règles simplifiées rentrées dans l’interface ou en ligne de commande comme on vient de le voir.
Ces règles sont consultables en tapant la commande :
[bash]sudo ufw show raw[/bash]
Pour la configuration avancée, vous pouvez consulter le document donné en référence (lien en haut du post) qui est très bien fait.
Vous noterez que des détails concernant la configuration par défaut de UFW peuvent être modifiés dans /etc/default/ufw et dans /etc/ufw/ufw.conf (particulièrement le fait qu’il soit actif au boot ou non).
Les autres fichiers impliqués sont /etc/ufw/before[6].rules et /etc/ufw/after[6].rules (pour IPV6) et /etc/before.rules, /etc/after.rules (pour IPV4) définissant des règles appliquées respectivement AVANT l’application de la configuration UFW en ligne de commande (paramètres personnels) et APRES.
Dernier point, UFW sous ubuntu est pris en charge par la plupart des applications réseaux dans les dépôts (package intégration – https://wiki.ubuntu.com/UbuntuFirewallSpec#Package%20Integration). Chaque fois que vous installez une application, celle-ci vient déposer un fichier de configuration (profile) dans /etc/ufw/application.d/ qui contient le détail des ressources réseau qu’elle exploite (ports et protocoles).
L’intérêt est de pouvoir configurer le firewall par application !
Par exemple, pour ouvrir plus simplement le firewall pour samba, on peut aussi taper :
[bash]sudo ufw allow samba[/bash]
Dans la commande sudo ufw status vous verrez alors « Samba » comme descriptif de destination, qui implique l’ouverture de tous les ports définis dans /etc/ufw/application.d/samba.
Pour simplement lister les applications prise en charge on peut taper :
[bash]sudo ufw app list[/bash]
Afficher les informations sur un profile :
[bash]sudo ufw app info <profile>[/bash]
Voilà un petit aperçu qui vous permettra déjà d’activer et de configurer votre firewall en ligne de commande de manière basique sous Ubuntu.
Vous trouverez aussi un excellent complément ici :
https://help.ubuntu.com/10.04/serverguide/C/firewall.html
Autre petite note qui peut être utile, si par exemple vous utilisez un VPN (mettons 10.21.3.0/24) sur lequel vous avez toute confiance, vous pouvez alors autoriser la classe IP entière de cette façon :
[bash]sudo ufw allow from 10.21.3.0/24[/bash]
Attention toutefois si vous vous connectez à l’extérieur de ne pas tomber sur un réseau de cette classe, sans quoi votre machine serait exposée, il conviendra alors d’inverser la règle (qui interdira tout trafic venant de ce réseau) :
[bash]sudo ufw deny from 10.21.3.0/24[/bash]
ou encore de la supprimer :
[bash]sudo ufw delete allow from 10.21.3.0/24[/bash]
Voilà tout :)
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